L’INDÉPENDANCE DES PHARMACIES : UN PILIER INDISPENSABLE ? – PHARMAGENCE

Ce n’est pas un hasard si le sujet de l’indépendance des pharmacies s’est invité en ouverture des Rencontres de l’USPO, jeudi 7 février, dans les locaux du ministère de la Santé.

L’indépendance des pharmacies est-elle indispensable ou nous acheminons-nous vers un modèle économique de la pharmacie guidé par la finance ?

Il était important pour Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des Pharmaciens (CNOP) de rappeler une mission pleine et entière de l’Ordre, « importante pour les pharmaciens et les patients », celle de défendre l’indépendance des pharmaciens et la vérifier lors de leur inscription à l’Ordre, avec un refus possible lorsque tous les critères ne sont pas rassemblés.

Cette appréciation du CNOP se fait sur la base des documents fournis, pacte associé, mode de financement… La garantie de l’indépendance des choix du pharmacien sur sa société doit être assurée.

Maintenant, cette mission du CNOP est-elle suffisante pour garantir l’indépendance des pharmaciens ?

Les lois peuvent évoluer et pour Corinne Imbert, Sénatrice de la Charente-Maritime, la vigilance est de mise sur la préservation de l’indépendance du capital, d’autant qu’avec la Loi de financement de la Sécurité sociale, adoptée par 49.3.
De l’avis de Cyril Colombani, pharmacien, et président USPO 06 « Il faut séparer le groupement du fonds de financement » sous peine comme dans les pays anglo-saxons de trouver des médicaments piratés mais pas de conseils dans les pharmacies, et ne voir subsister au sein du réseau que les officines les plus rentables.

Indépendance, choix du lieu d’exercice, métier plus clinique, nouvelles missions, part sociale du métier, attirent indiscutablement les étudiants qui aspirent à un modèle vertueux pour le pharmacien, au bénéfice du patient.

Pour autant, les officines ont besoin de financement comme d’indépendance et d’éthique.
L’évolution « d’entreprise médicale à mission » vers celle « d’entreprise médicale libérale » défendue par Patrick Gasser, président Avenir spé, appelle à des financements vertueux et durables.

« Financiarisation » n’est pas forcément négatif, à condition que les financements soient durables et garantissent le maintien du tissu des professionnels dans une nouvelle organisation.

LA REDACTION PHARM-ENEWS


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